A travers un programme pilote, depuis ce mois de mars, 19 400 foyers les plus affectés par cette crise sanitaire et résidant dans les 6 Arrondissements d'Antananarivo, ont commencé à recevoir une allocation de 60 000 ariary tous les 2 mois, pendant 3 ans. Pour assurer leur indépendance financière, ces transferts monétaires urbains sont complétés par des mesures d'accompagnement, notamment à travers des sessions de formation professionnelle.
« Le projet FSS vient de bénéficier d'un troisième financement par la Banque mondiale sous forme de don de 150 millions de dollars dont un montant de 9,9 millions de dollars attribués au projet FSU. En tout, 30 000 foyers les plus démunis, ayant des enfants de 0 à 5 ans, sans capacité de travail ou présentant des vulnérabilités supplémentaires telles que les personnes âgée ou encore celles vivant avec un handicap ou une maladie chronique, enregistrés dans les Communes urbaines d'Antananarivo, de Toamasina et de Fianarantsoa sont concernés et bénéficient ainsi de cette allocation », a expliqué Rivomanana Ghisbert, directeur général de la Protection sociale, hier à Ambohijatovo, lors d'une rencontre avec la presse. Et lui de poursuivre que 6 000 ménages dans la ville de Toamasina ont reçu cette réponse d'urgence depuis le mois de janvier, tandis que les 2 600 bénéficiaires à Fianarantsoa ont commencé à en profiter depuis le mois dernier. « Ce programme de protection sociale a été élaboré afin d'atténuer les effets de la Covid-19. Les bénéficiaires sont donc libres de se servir de cet argent, mais il doit être quand même utilisé à bon escient, notamment pour le bien-être de la famille et l'inclusion économique. Dans le cas contraire, il pourrait y avoir un arrêt du transfert monétaire d'un ménage quelconque après qu'il en est averti », a martelé le DG de la Protection sociale.
K.R.